Impôts 2023 : ce qui change pour la campagne de déclaration de revenus qui a débuté jeudi

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Déclaration des biens immobiliers, frais de covoiturage, pourboires exonérés… Les contribuables vont découvrir plusieurs nouveautés cette année.

Le jeudi 13 avril signe le début de la période de déclaration en ligne des revenus de 2022. Les contribuables ont la possibilité de compléter leur déclaration pré-remplie sur le site officiel impots.gouv.fr jusqu’au 25 mai s’ils résident dans un département numéroté de 01 à 19 ou à l’étranger, jusqu’au 1er juin pour ceux vivant dans un département numéroté de 20 à 54, et jusqu’au 8 juin pour les départements numérotés 55 et plus.

La déclaration papier (de moins en moins mise en avant), réservée aux personnes dont le domicile n’est pas connecté à internet et à celles qui ne peuvent pas la remplir en ligne, doit être envoyée au plus tard le 22 mai. Pour cette minorité de contribuables, l’envoi postal des déclarations pré-remplies est prévu entre le 6 et le 25 avril. Nous faisons le point sur les nouveautés de cette année.

Impôts 2023 : Les propriétaires sont tenus de remplir un nouveau formulaire

Un premier changement concerne les détenteurs de biens immobiliers. Depuis le 23 janvier, ils sont tenus de compléter une nouvelle déclaration sur le site web des impôts. La date limite pour le faire est fixée au 30 juin 2023. L’objectif de ce formulaire est d’identifier les logements qui demeurent imposables après la suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale, tels que les résidences secondaires et les locaux inoccupés. Ce service permet également de déclarer les loyers reçus.

Le barème de l’impôt est réévalué

Le barème progressif de l’impôt sur le revenu est réévalué de 5,4%. Cette décision, résultant de la loi de finances 2023, vise à empêcher que les ménages les plus modestes soient soumis à l’impôt sur le revenu en raison d’augmentations salariales liées à l’inflation. De plus, les contribuables dont les revenus ont progressé moins rapidement que l’inflation en 2022 devraient constater une baisse de leurs impôts en 2023, comme l’explique l’UFC-Que Choisir avec des exemples à l’appui.

Le barème de l’indemnité kilométrique est en augmentation

Le gouvernement revalorise « de manière exceptionnelle » le barème de l’indemnité kilométrique de 5,4%. Cette mesure fiscale devrait concerner deux millions de ménages imposables utilisant leur véhicule personnel à des fins professionnelles, a annoncé, le 22 mars, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal.

Ce barème avait déjà été augmenté de 10% en janvier 2022. Une aide pour les salariés qui optent pour la déduction des frais réels de déplacement (au lieu de l’abattement), comme les dépenses de carburant, les primes d’assurance ou les frais d’entretien. Cette nouvelle revalorisation, qui concerne les revenus 2022, « peut représenter plus de 100 euros [d’économies] pour un célibataire qui gagne 2 900 euros », a précisé Bercy. Elle représente un coût pour l’État de 140 millions d’euros.

Certains pourboires sont exemptés d’impôts

Pour les personnes travaillant en contact avec la clientèle, les pourboires perçus en 2022 et 2023 sont désormais exemptés de l’impôt sur le revenu, de cotisations et de contributions sociales. Toutefois, cette exonération ne concerne que les salariés gagnant 1,6 smic ou moins, indique l’administration fiscale dans sa brochure (rubrique « les principales nouveautés »).

Le plafond des heures supplémentaires défiscalisées est augmenté

Le plafond annuel des heures supplémentaires ou complémentaires exonérées d’impôt est passé de 5 000 euros à 7 500 euros net pour l’année 2022 dans un premier temps. Cette mesure a par la suite été pérennisée.

Des frais de covoiturage deviennent déductibles

Si vous privilégiez le covoiturage pour les trajets entre votre domicile et votre travail, cette mesure pourrait vous intéresser. Les frais engagés par un salarié dans ce contexte sont désormais considérés comme des frais professionnels déductibles (sur justificatifs), à condition d’opter pour la déduction des frais réels, précise l’administration fiscale. Une mesure incitative, alors que chaque jour, 15 millions de Français se rendent encore au travail seuls dans leur voiture.

Des RTT se transforment en rémunération

Les entreprises privées peuvent désormais proposer à leurs salariés de convertir leurs jours de réduction du temps de travail (RTT) non utilisés en rémunération. Monétisées, ces RTT sont « rémunérées comme des heures supplémentaires », précise le ministère du Travail, et sont exonérées de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, dans la limite de 7 500 euros incluant les heures supplémentaires et complémentaires exonérées. Si l’employeur donne son accord, le salarié peut monétiser autant de RTT qu’il le souhaite. La mesure concerne les jours de repos ou RTT rachetés entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025.

Cependant, tous les travailleurs ne pourront pas en bénéficier. La mesure ne s’applique qu’aux salariés du privé qui ne disposent pas de compte épargne-temps (CET) et ne sont pas au forfait jour, selon le ministère du Travail.

Du nouveau pour la garde d’enfant

La loi de finances pour 2023 prévoit une augmentation du plafond du crédit d’impôt pour les frais de garde d’un enfant de moins de 6 ans. Il est porté à 3 500 euros, contre 2 300 euros précédemment.

Pour en savoir plus

Comment préparer sa déclaration 2023 des revenus 2022 ?

Impôt sur le revenu : le calendrier de la déclaration en 2023

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